Journée Internationale des Droits de l’Enfant
Si les enfants sont toujours à l’honneur sur le blog, aujourd’hui, c’est plutôt sur le respect de leurs Droits que je voudrais mettre l’importance.
Le 20 Novembre 1989 était signée la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE) dans le but de les garantir à travers le monde. Mais 31 ans plus tard, le travail à fournir pour atteindre ce but essentiel, est encore énorme !
Encore trop considéré comme un idéal, une utopie, nous devons mettre un maximum d’énergie et de moyens pour que cela devienne enfin la normalité. C’est notre responsabilité à nous, adultes, de leur garantir chaque jour un avenir meilleur que la veille. Nous nous devons de leur garantir un monde qui leur permettent de s’épanouir. Et à travers le monde entier.
Partout dans le monde des enfants vivent encore dans des conditions déplorables, largement en dessous du seuil de pauvreté. D’autres subissent des violences inimaginables chaque jour de leur vie. D’autres travaillent dans les mines, pour fabriquer des baskets ou encore sont enfants soldats. Bien entendu, nos sociétés occidentales sont largement avantagées au niveau des moyens et du respect des besoins l’enfance, mais malgré tout nous bafouons encore quotidiennement les Droits de nos Enfants. Et ne respectons pas nos devoirs à nous adultes !
Reprenons ensemble chaque de ses droits et valorisons leur importance à tous !
Le droit d’avoir un nom, une nationalité, une identité
Première étape pour devenir quelqu’un, pour asseoir son identité, pour amorcer la construction de sa personne. Le droit d’être nommé, d’avoir une nationalité pour s’inscrire dans l’histoire du pays dans lequel on va évoluer. En plus de l’histoire personnelle de ses parents, de sa famille. C’est vraiment le point de départ de la reconnaissance de l’enfant en tant qu’une personne à part entière.
Et c’est extrêmement important pour garantir le respect d’autres droits que nous verrons ensuite. Avoir une identité reconnue doit garantir l’accès à la santé, à l’instruction, mais à une protection juridique aussi pour les protéger de toute formes de violences ou d’exploitation. Et ce quelque soit la situation de l’enfant en question. Vous visualisez un peu déjà à quel point le travail reste important à fournir et terriblement essentiel !
Le droit d’être soigné, protégé des maladies, d’avoir une alimentation suffisante et équilibrée
Bien sur si on reconnait son identité, on reconnait l’importance de prendre soin de lui à tous les niveaux. Et la santé et l’accès aux soins est essentiel dans cette démarche. (Et surtout une bonne santé hein !) Evidemment la base de l’épanouissement c’est quand même d’être en bonne santé, et si ce n’est pas le cas, d’avoir la possibilité d’être soigné, soulagé, accompagné… Et l’on sait à quel point l’alimentation est importante aujourd’hui pour le plein développement de l’être humain. On apprend de plus en plus aujourd’hui, comment elle peut jouer sur les capacités cognitives, l’humeur, mais aussi bien sur elle-même sur la bonne santé de l’organisme humain.
Alors pour le petit enfant n’en parlons pas ! Il a vraiment besoin du meilleur pour grandir et développer son cerveau de manière optimale. Et comment vous dire… Si on regarde le monde aujourd’hui à ce niveau c’est un peu l’horreur. Il reste encore aujourd’hui plus de 100 millions d’enfants de moins de 5 ans qui souffrent de retard de croissance liés à la malnutrition. Et en plus se pose le problème de l’obésité, de l’alimentation transformée, des perturbateurs endocriniens. Si pour certains il s’agit de quantité car ils n’ont pas, pour d’autres il s’agit de qualité.
Le droit d’aller à l’école
Je préciserais là, le droit à l’instruction. C’est important pour moi, surtout dans le contexte actuel français ou l’Instruction en Famille est menacée. Il est évident que je prône ce droit d’accès à l’instruction, aux savoirs. Mais toujours dans l’idée de l’épanouissement de l’enfant. Je ne voudrais pas que ce droit devienne un argument pour l’obligation d’aller à l’école, car elle reste, telle qu’elle est principalement organisée aujourd’hui (PAS PARTOUT ! mais quand même), très inadaptée pour beaucoup d’enfants.
Mais quand même encore trop d’enfants sont encore des travailleurs forcés partout dans le monde. Exploités pour des raisons pratiques, de rendement, et surtout de prétention des adultes qu’ils détiennent tous les droits sur ces petites personnes… Et trop d’enfants n’ont pas accès à l’école faute de moyens de leurs familles ou tout simplement parce qu’il n’y a pas physiquement d’accès possible. Ou alors au prix d’efforts incommensurables.
Revalorisons la possibilité d’apprendre, d’avoir accès facilement à du matériel, à des personnes qui ont envie et des choses à transmettre.
Le droit d’être protégé de la violence, de la maltraitance et de toute forme d’abus et d’exploitation
Aucun épanouissement possible dans la violence. Dans la maltraitance. Dans les abus. Dans l’exploitation.
Je pense qu’ici pour souligner le poids de tous ces GROS MAUX, le titre se suffira à lui-même.
Le droit de ne pas faire la guerre, de ne pas la subir
On pourrait croire qu’on a en finit avec toutes ses conneries, avec tout ce qu’on a appris de l’Histoire de l’Humanité. Mais vous savez comme moi que, malheureusement non… Alors des enfants aux quatre coins du monde subissent la violence et les conséquences dramatiques de la guerre. Certains la vivent même de pleins fouet, qu’ils soient au cœur des combats, enfants de soldats ou eux-mêmes directement au front.
Comment peut-on seulement imaginer commencer sa vie au milieu des tirs, des bombardements et de la destruction ? Comment peut-on encore accepter que cela se produise avec tout le recul de l’on a aujourd’hui sur les conséquences de cette violence permanente ? Quel avenir, quel espoir on crée quand la vie démarre ainsi ?
La tâche à accomplir est encore immense, mais il ne surtout pas baisser les bras ! Moi-même je sais que je n’ai aucun poids là-dedans, mais à mon mini-micro-niveau j’essaye de prôner la paix dans l’éducation et l’éducation dans la paix !
Le droit d’être protégé contre toutes les formes de discrimination
Bon ben, encore beaucoup de boulot que voulez-vous. Eh oui, boulot encore immense parce que c’est tout un mouvement sociétal qu’il faut engendrer. Je vais parler ici principalement de ce que je connais, donc de la France. Si on prône la non discrimination par les individus sur les autres individus dans un pays, il faut déjà que la politique de ce dit pays soit en adéquation totale avec cette idée. Et même si on est loin d’être les pires, on est quand même pas pas prêts d’être les meilleurs.
Combien d’enfants ne sont pas respectés dans leurs droits en fonction de leur nationalité ou celles de leurs parents ? Combien n’ont pas accès aux accompagnements dont ils auraient besoin en raison de leurs handicaps aussi ? Tiens pour reparler de l’école, combien n’y ont pas accès parce qu’inadaptée à leurs besoins d’accompagnements particuliers mais à qui aucune solution n’est proposée, ni même envisagée ? Oui la tâche est immense, mais chaque pas est une victoire. Comme un enfant qui apprend à marcher, continuons de persévérer jusqu’à y arriver !
Le droit d’avoir un refuge, d’être secouru et d’avoir des conditions de vie décentes
Le sentiment de sécurité est la base pour que l’enfant se développer. C’est le début de son exploration du monde. Il doit d’abord se sentir en sécurité. Et ce droit doit participer à garantir ce sentiment de sécurité. Parce qu’il a une importance capitale.
Oui, plus on les énumère plus on se rend compte de chemin qu’il reste encore à parcourir pour arriver à les cocher tous sans qu’il reste un sentiment de culpabilité. En France, 1 enfant sur 5 vit sous le seuil de pauvreté. Alors je vous laisse imaginer dans le reste du monde. Conditions de vie insalubres, pas d’accès à la protection de la personne… Encore beaucoup de choses à changer.
Le droit de jouer et d’avoir des loisirs
Le Jeu c’est toute la vie de l’enfant. C’est grâce à lui qu’il apprend tout, qu’il mémorise, qu’il se développe, qu’il grandit. C’est à partir du jeu que tout commence et c’est parce que c’est du jeu que c’est digne d’intérêt de l’enfant. Parce que c’est du plaisir, c’est de la joie, de l’enthousiasme. Jouer c’est le kif ! Et l’enfant n’a besoin que du plaisir du jeu pour inscrire toutes les informations qu’il en ressort et dont il a besoin pour devenir un adulte indépendant et épanoui.
Alors garantir le jeu à tous tout au long de l’enfance, ça peut paraître un peu bête, pas très sérieux, mais c’est tout aussi important que d’éradiquer la violence. Tout va dans le même sens d’ailleurs. Tout va dans la direction de redonner à l’enfant une place d’individu à part entière. C’est tout une manière de repenser son accompagnement. Et de visualiser notre rôle et notre place d’adulte dans cet accompagnement et auprès de l’enfant.
Le droit à la liberté d’information, d’expression et de participation
Evidemment en tant qu’individu l’enfant a le droit de savoir, de s’exprimer, de participer. A son niveau et toujours selon ses capacités. Il doit savoir, mais avec des mots qu’il est capable de comprendre quand il est tout petit et sans être infantilisé lorsqu’il est plus grand. Dès bébé, il doit avoir un espace d’expression de son corps (motricité libre) et de ses envies, ses intérêts… Et tout au long de sa vie par la suite. Pouvoir dire et être écouté, pouvoir donner son avis, qu’il soit prit en compte, pour échanger, communiquer.
C’est essentiel dans la construction de soi et dans l’inscription dans la famille, dans un groupe d’amis, dans la société, dans le monde. Ce sont des bases de l’individu, être reconnu dans une parole, dans son opinion. Mais aussi dans son droit d’être informé de ce qui lui arrive, de ce qui se passe dans le monde dans lequel il vit. La reconnaissance de son pouvoir participatif et des choses essentielles et uniques que lui seul peut apporter personnellement à la famille, au groupe d’amis, à la société, au monde…
Le droit d’avoir une famille, d’être entouré et aimé
L’amour, l’amour, l’amour… S’il ne suffit pas tout seul, il est indispensable à l’enfant. Un bébé ne peut pas survivre uniquement si on lui donne de l’amour, aucun humain ne survit seulement d’amour. (Oui, oui même si on ajoute de l’eau fraiche). Mais si les nourritures affectives ne suffisent pas toutes seules, elles n’en sont pas moins indispensables.
L’inscription dans une famille, le sentiment d’appartenance, le savoir d’être aimé quoi qu’il arrive, sans conditions, sont tellement importants à la construction d’une base sécure. Qui permettra à l’enfant de s’épanouir et d’aller découvrir les joies et les merveilles qu’il reste quand même dans le monde qui l’entoure !
Le droit de la fin !
Bon le dernier droit dont je vais parler est celui d’avoir des adultes qui se bougent autour de lui pour lui garantir tous les autres ! Déjà plus de 30 ans qu’on s’est tous mis d’accord entre pays de l’importance de ces droits. Maintenant mettons l’importance sur leur garantie réelle et les moyens pour le faire !
J’espère que je n’aurais pas plombé complètement votre moral avec cet article mais que je vous aurais plutôt transmis l’importance de continuer à agir dans l’intérêt de nos enfants. Vous aurez surement remarquez que j’ai un petit retard de 2 jours sur ma publication, mais l’important c’était pas particulièrement la date mais plutôt le message à transmettre.
Je m’en vais bosser sur les futurs articles pour ne pas prendre plus de retard,
Je serais comme toujours ravie d’avoir vos réactions à l’article alors n’hésitez pas.
Et prenez le temps de partagez autour de vous ce message, il doit passer sous un maximum d’yeux possibles, comme tous les messages pour garantir le respect des droits des enfants !
Prenez soin de vous,
Carmen !
[…] tout le monde ! J’espère que tu vas bien ? Aujourd’hui et quelques jours après la Journée Internationale des Droits de l’Enfant, j’avais à cœur de continuer à les promouvoir en lançant l’épineux (mais non moins […]